Chez mama Loretta à Tipaerui

Publié le par RAUTAHI

octobre-2010-0248-copie-1.JPGRAUTAHI rend visite à mama Loretta de Tipaerui.

 

 

Jean Christophe BOUISSOU s’est rendu lundi au soir à Tipaerui, quartier Poroi à l’invitation de mama Loretta et sa famille. Une famille éparpillée dans les communes avoisinantes et les Iles Sous le Vent qui a cependant trouvé le temps d’une soirée, à se regrouper pour écouter le message délivré par notre président. Une occasion rarissime selon mama Loretta qui a, dans une courte intervention, fustigé le comportement d’une certaine classe politique uniquement préoccupée de réélection : on les voit en période électorale puis disparaître dans la nature les élections terminées. Cette manière de concevoir la politique est aujourd’hui vouée aux gémonies avec l’émergence d’une génération de mieux en mieux formée et surtout de plus en plus indépendante et libérée des contraintes et de la soumission aux diktats des anciens.

 

Cette analyse conforte notre président dans son analyse et dans la justesse de ses choix stratégiques qui passent par la nécessité de retourner au plus près des familles, hors période électorale, pour être à l’écoute de la population, notamment en cette période de grande dépression qui frappe l’ensemble de la planète depuis 2008, dont nous ressentons aujourd’hui les effets dévastateurs en terme de chômage, de précarité, de régression économique.

 

Or, ajoute le président, les préoccupations de notre population, en particulier celle en difficulté matérielle, sociale, sont paradoxalement très basiques.

·                                                                     Le foncier qui domine largement les débats répond à un souci identitaire d’attachement à la valeur terre, à la fois nourricière et inaliénable, point d’ancrage et de fierté pour leurs occupants. Pour répondre à ce problème, Jean Christophe BOUISSOU souhaite un grand débat sur cette question centrale, qui passe par la modification du Code Civil, la suppression de la règle de l’unanimité pour celle de la majorité simple, la prise en compte des spécificités qui nous sont propres qui va dans le sens de l’intérêt général ;

·                                                                     Le chômage galopant qui plonge les familles dans de grandes difficultés matérielles, qui met en péril les fondements de notre société assis sur les notions de valeur, de responsabilisation, de respect. Il s’agit bien selon notre président d’un grave problème. Toutefois, ajoute t’il, des pistes existent pour redonner du travail. Elles passent par la mise à l’étude d’un vaste chantier de création de villes nouvelles intégrant les avancées technologiques, environnementales dans le cadre d’une loi de programme pluriannuelle pilotée au travers d’un Schéma d’Aménagement et de Développement qui engagerait le pays sur le long terme sans possibilité pour les gouvernements successifs de le modifier dans ses lignes directrices.

 

Tels sont entre autre préalable les points développés hier soir chez mama Loretta par notre président.

 

Plusieurs intervenants se sont dressés pour exposer les problèmes rencontrés dans leur quotidien.

1.                                                                  La dangerosité du site qui se trouve en contrebas d’un talus qui menace leur habitation, en particulier lors de fortes pluies. Le président en réponse conseille à la famille, compte tenu de la topographie du site, d’envisager de quitter les lieux et de se préparer à se reloger par le biais d’une aide au relogement, en raison de l’insécurité dans laquelle la famille se trouve. Il conseille de suivre l’exemple des deux filles de la maison qui ont trouvé un endroit où construire et se loger en toute indépendance. Néanmoins, Jean Christophe a promis de revenir en journée visiter les lieux pour mieux appréhender la question de l’insécurité liée à la proximité du talus qui surplombe la propriété de mama Loretta, puis dans un second temps rechercher les moyens à mettre en œuvre pour remédier à ce problème ;

2.                                                                  La demande d’aide à la construction par le biais de l’OPH. Jean Christophe BOUISSOU indique que les informations qui ont été portées à sa connaissance tendraient à accréditer la thèse selon laquelle cette zone serait frappée d’alignement pour cause d’utilité publique. L’OPH ne pourrait dans ces conditions donner une suite favorable à la construction d’un fare MTR.

 

 

Autre intervention remarquée, celle de notre ami Georges BRYANT qui a soulevé une nouvelle fois le problème de la crise, de l’emploi, de la consommation majoritairement réservée aux fonctionnaires d’état et du territoire qui disposent de revenus confortables. L’exemple donné par les représentants à l’APF est selon Georges navrant. Le président reconnaît le bien fondé des remarques formulées et plaide pour un retour à la stabilité politique, la solidarité au travers d’une CST modifiée, l’investissement productif par l’ouverture au marché extérieur, le redéploiement du secteur touristique qui ne se limite pas uniquement au nombre d’hôtels à construire, mais qui s’intègre dans un vaste plan de création d’une zone franche.

 

Tout un programme qui a enchanté l’auditoire heureux de cette rencontre qui lui a permis d’être en contact direct avec RAUTAHI au travers de son président et de ses accompagnateurs.

 

Merci à la famille de mama Loretta.

 

Le comité se rendra ,à Mahina le mardi 5 octobre à 19h30 chez Alain MENARD

 

 

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